Découvrez qui est Jessica de Bideran

 

 

Docteure en Histoire de l’art et maîtresse de conférences en Sciences de l’information et de la Communication à l’Université Bordeaux Montaigne, elle est chercheuse au MICA, au sein de l’Axe “Image, design, espace et médiation : l’expérience du contemporain” (IDEM).

Depuis 2012, elle collabore également régulièrement avec l’axe “Patrimoines et médiations” du LERASS. Ses recherches portent sur la construction de dispositifs numériques de valorisation des patrimoines et, d’une manière générale, sur les enjeux info-communicationnels de ces systèmes numériques de médiation – médiatisation. Ses travaux scientifiques sont accessibles sur la plateforme d’archivage du CNRS HAL : https://cv.hal.science/jessica-de-bideran

Elle a récemment co-dirigé l’ouvrage Scénographies numériques des patrimoines avec ses collègues Patrick Fraysse (Unievrsité Paul Sabatier de Toulouse) et Julie Deramond (Université d’Avignon) aux éditions universitaires d’Avignon.

Parallèlement à ses travaux de recherche, elle est co-responsable pédagogique de la Licence Information – Communication (4 parcours) de l’Institut des Sciences de l’Information et de la Communication (ISIC) de l’Université Bordeaux Montaigne et elle collabore également régulièrement, via la cellule de valorisation UBIC, avec des acteurs de terrain sur des enquêtes de recherche-action (ALCA, Musée de Samadet, Opéra national de Bordeaux, etc.).

Processus de numérisation des expériences muséales et construction d’un mythe. Retours réflexifs sur le recours à l’immersion en contexte patrimonial

Indissociable de l’industrialisation des supports de médiation contemporains, le déploiement des techniques immersives s’accompagne généralement, chez les professionnels de la culture comme dans les discours des entreprises spécialisées, de toute une série de constats qui soulignent l’échec des politiques de démocratisation culturelle promues par les pouvoirs publics depuis au moins 40 ans. De fait, si l’immersion constitue une des injonctions qui traversent aujourd’hui la sphère muséale, son histoire, encore largement méconnue, est relativement ancienne. Cette communication a pour objectif de porter un regard rétrospectif sur cette notion en suivant l’apparition de ces techniques numériques et immersives au sein de l’espace public patrimonial à partir de projets aujourd’hui oubliés mais qui ont, sans aucun doute, contribué à construire cette mythologie… qu’ils aient, ou pas, trouvé leurs publics.